mercredi 24 juin 2009

Voilà, c'est fini...

Enfin, pour blogspot, oui, c'est fini.... je prends mes cliques, et mes claques... et j'ouvre ma propre boutique:

Kobart.fr

C'est presque joli, c'est plus pratique... et c'est à moi, au moins...

Mettez à jour vos favoris!

vendredi 19 juin 2009

Here be Legends...

Souvenirs d'une nuit irréelle...
Si rien de bien n'arrive après 2h du matin, une chose est certaine
C'est dans ces moments que les légendes prennent sources...








dimanche 7 juin 2009

Hush

Shhhh...

Ne rien en dire.
Ne rien en penser.
Au risque de fuir,
Au risque de s'éclipser.

Au risque de perdre son tour,
Au risque de se laisser doubler,
Au risque de se faire distancer
Au risque de crever.

Shhhh...

jeudi 21 mai 2009

There and back again

Le ciel s'est teinté en noir, les fumées rouge-oranges ont illuminé les nuages.
Les drapeaux fouettaient l'air chargé en poussière, fumée et cendres, dans un claquement sec et puissant.
Les bruits de bottes faisaient trembler le sol, réguliers métronomes du bitume alors battu.

L'étau se resserre peu à peu. Elles ne s'en sont pas douté. Très vite, les piétinements se rapprochent, encerclent.
Les lumières s'effondrent soudain. Des éclairs zèbrent le ciel, à mesure que la pluie redouble.

Des volutes écarlates se mêlent à l'eau opaque tombée du ciel.
Les lames ont jailli. Éclairs bleus dans cette nuit noire.

Au loin, des fumées rouge orange...
Le fracas s'est tu...
Reste sur le sol des éclats de porcelaine,
visages brisés de poupées sacrifiées...

mardi 21 avril 2009

Statu Quo Ante

I'm half jill
And half jack


Question de base sur la gémellité...
On se complète, on se soutient
L'autre, c'est l'opposé
Et une copie-carbone en même temps.

Une semaine de blanc
Tous les jours, contact
Entre jumeaux, séparés dans le temps
Une infinie attente, simplement.

Une semaine de vide,
L'espace temps s'est replié?
Je me retrouve comme avant son départ,
Dans ses bras, elle dans les miens...

Putain, qu'on y est bien...

vendredi 17 avril 2009

As de Déraison

C'est toujours dans ces moments de vide,
Quand on s'y attend le moins,
Que ça nous surprend le plus...

Au creux de la vague,
On se fait cueillir.
On reste dans cette main,
Dans laquelle on est bien.

Le réveil n'en sera que plus brutal.
A moins que le rêve ne se prolonge,
Sur le bitume, en bas de l'immeuble,
Après avoir été sur un nuage, mon corps plonge!

jeudi 9 avril 2009

Comme une envie de se foutre des baffes...

"J'ai rencontré quelqu'un..."

Arrêt sur image.

Ils sont dans une rue. Il avait du retard. Elle était en avance. Une expo plus tard, discussion en marchant vers le métro.

"Quoi de neuf, sinon?"
"J'ai rencontré quelqu'un..."


...


"J'ai envie de me foutre des baffes."

"Tu as dit quelque chose?"
"non, ce n'est rien..."

Non.
Ce n'est pas rien. Juste six mois à tenter de mettre des mots sur un sentiment.
Et même quand il trouvait les mots, il ne trouvait pas le courage de le dire.

Réfléchir aux conséquences.
Lâcheté? Refus de briser quelque chose?
Il ne sait pas. Il ne sait plus.

"J'ai envie de me foutre des baffes."

Pourquoi avoir attendu?

Le confort de ne pas savoir. D'être entre deux états.

You can't always get what you want

Jamais ces mots n'ont eu plus de sens.

Non, je n'aurais pas ce que je veux.
Je le sais, c'est clair, imprimé, composté.

En une phrase, elle est partie, plus loin que les étoiles dans lesquelles il la classait.

"J'ai rencontré quelqu'un..."

Moi, j'ai perdu un bout de mon coeur.
Il doit être quelquepart, sur le trottoir, pas loin d'Opéra.

J'ai aussi perdu du temps. Six mois.

Trop se poser de questions, ça finit par tout foutre en l'air.
Je retourne à ma grève du coeur.

En grève. Jusqu'au bonheur

mardi 17 février 2009

Type-ex



Quand je m'endors, une large feuille de papier blanc se déplie dans mon esprit.
Sur cette feuille, tout au long de la nuit, j'y dessine des histoires.
Des jolies histoires, des qui finissent bien, des amusantes, des farfelues, des à rallonge.
Des histoires où la princesse et le prince ne connaissent pas la crise, où le château ne s'écroule pas. Des histoires où les étoiles filantes écrivent son nom dans le ciel nocturne.

Mais parfois, quand le sommeil se fait sombre, j'y dessine des moments tristes. Des êtres chers qui s'en vont, des amies qui s'enfuient, des moments où l'encre se mêle aux larmes.
Des histoires où le prince n'ose même pas embrasser la princesse.
Des histoires où il pleut, tout le temps, à en faire couler les mots et les héros.
Ça finit par faire des taches à l'âme, et elles ne partent pas au réveil...

Avant le réveil, je replis cette feuille. Je la range dans mon placard, avec celles des nuits passées.
Une armoire pleine à craquer, qui risque à tout moment de s'affaisser.
J'aimerais bien être loin quand ça arrivera...