mardi 21 avril 2009

Statu Quo Ante

I'm half jill
And half jack


Question de base sur la gémellité...
On se complète, on se soutient
L'autre, c'est l'opposé
Et une copie-carbone en même temps.

Une semaine de blanc
Tous les jours, contact
Entre jumeaux, séparés dans le temps
Une infinie attente, simplement.

Une semaine de vide,
L'espace temps s'est replié?
Je me retrouve comme avant son départ,
Dans ses bras, elle dans les miens...

Putain, qu'on y est bien...

vendredi 17 avril 2009

As de Déraison

C'est toujours dans ces moments de vide,
Quand on s'y attend le moins,
Que ça nous surprend le plus...

Au creux de la vague,
On se fait cueillir.
On reste dans cette main,
Dans laquelle on est bien.

Le réveil n'en sera que plus brutal.
A moins que le rêve ne se prolonge,
Sur le bitume, en bas de l'immeuble,
Après avoir été sur un nuage, mon corps plonge!

jeudi 9 avril 2009

Comme une envie de se foutre des baffes...

"J'ai rencontré quelqu'un..."

Arrêt sur image.

Ils sont dans une rue. Il avait du retard. Elle était en avance. Une expo plus tard, discussion en marchant vers le métro.

"Quoi de neuf, sinon?"
"J'ai rencontré quelqu'un..."


...


"J'ai envie de me foutre des baffes."

"Tu as dit quelque chose?"
"non, ce n'est rien..."

Non.
Ce n'est pas rien. Juste six mois à tenter de mettre des mots sur un sentiment.
Et même quand il trouvait les mots, il ne trouvait pas le courage de le dire.

Réfléchir aux conséquences.
Lâcheté? Refus de briser quelque chose?
Il ne sait pas. Il ne sait plus.

"J'ai envie de me foutre des baffes."

Pourquoi avoir attendu?

Le confort de ne pas savoir. D'être entre deux états.

You can't always get what you want

Jamais ces mots n'ont eu plus de sens.

Non, je n'aurais pas ce que je veux.
Je le sais, c'est clair, imprimé, composté.

En une phrase, elle est partie, plus loin que les étoiles dans lesquelles il la classait.

"J'ai rencontré quelqu'un..."

Moi, j'ai perdu un bout de mon coeur.
Il doit être quelquepart, sur le trottoir, pas loin d'Opéra.

J'ai aussi perdu du temps. Six mois.

Trop se poser de questions, ça finit par tout foutre en l'air.
Je retourne à ma grève du coeur.

En grève. Jusqu'au bonheur