Pour reprendre les mots du poête Jagger...
You can't always get what you want...
Vouloir jusqu'à s'en cramer la peau,
faire de ses ailes de la cendre
Juste vouloir y croire, parce que c'est tout ce qui reste.
Qui ne tente rien n'a rien, c'est vrai,
Mais rien, ca reste mieux que plus rien.
Etre fou d'elle, à s'en rendre sain,
Apprendre à aimer, à tenir à quelqu'un.
Ne plus penser à soi, mais penser à nous.
Juste un instant, c'est juste bien.
Apprendre à la connaitre. Passer du temps avec elle.
Compter chaque battement de coeur, le chérir comme si c'était le dernier.
A trop tenir à quelque chose, on finit par l'écraser.
Tous ces mots, j'aurais voulu les lui dire.
Me crever le coeur, pour que tout sorte,
Des flots de belles paroles, de mots tendres,
En bouillon de lettres, là, sur le parquet.
J'ai voulu m'arracher le coeur.
Le poser là, sur la table du salon.
Entre ce livre, et cette tasse de thé.
J'ai tiré, mais rien n'a bougé.
Un organe inerte, froid.
Animé de temps en temps par un spasme post-mortem.
Ni la chaleur, ni le tonnerre,
rien ne l'a fait bougé.
Je suis juste un fou,
Un mec qui croit en l'incroyable,
Qui rêve d'un monde en prose,
Là, dans son monde en pause.
Dans mes rêves, je me réfugies
Il fait bon, là dedans...
C'est tendre, c'est cotonneux.
Il y règne la chaleur du coeur.
Que vais-je faire.
Elle me dit qu'elle n'est pas heureuse.
J'aimerais avoir la chance de lui donner ce bonheur qu'elle recherche.
Et finalement, rien. Pas une chance, pas une feinte.
Je rentre chez moi, le coeur en vrac.
Rien ne s'est passé. Pas un baiser.
Mon monde s'est juste arrêté.
Et je n'ai aucune idée sur comment le relancer...
jeudi 25 décembre 2008
Bloody Merry....
Je déteste cette période de l'année...
C'est viscéral, je n'y peux rien...
Le moment où vous réalisez à quel point, même entouré d'amis, vous êtes seul...
Alors, seul pourquoi? Parce que vous n'avez pas le courage d'essayer?
Si on n'essaie pas, on risque pas d'échouer, mais encore moins de réussir....
On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut...
Et vous passez vos nuits à y penser.
Que fait-elle?
Où est elle?
Vous pensez à elle... Est-ce réciproque?
Et un matin, vous vous réveillez, la tête à l'ouest.
La belle s'est fait la belle...
Vos sentiments sous le bras,
Avec le premier prince venu...
Non, j'en ai marre que ça m'arrive...
Je ne suis pas moins, je ne suis pas plus...
Je suis, point barre, et c'est parfait comme ca...
Je veux juste que pour une fois,
Dans mon monde en gris et noir,
Une demoiselle blanche me sourit..
C'est viscéral, je n'y peux rien...
Le moment où vous réalisez à quel point, même entouré d'amis, vous êtes seul...
Alors, seul pourquoi? Parce que vous n'avez pas le courage d'essayer?
Si on n'essaie pas, on risque pas d'échouer, mais encore moins de réussir....
On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut...
Et vous passez vos nuits à y penser.
Que fait-elle?
Où est elle?
Vous pensez à elle... Est-ce réciproque?
Et un matin, vous vous réveillez, la tête à l'ouest.
La belle s'est fait la belle...
Vos sentiments sous le bras,
Avec le premier prince venu...
Non, j'en ai marre que ça m'arrive...
Je ne suis pas moins, je ne suis pas plus...
Je suis, point barre, et c'est parfait comme ca...
Je veux juste que pour une fois,
Dans mon monde en gris et noir,
Une demoiselle blanche me sourit..
mardi 16 décembre 2008
Pergélisol
Un battement de coeur
Juste un poum, suivi d'un tac
Répétons çà à l'infini
Juste le temps d'une vie
Dans sa poitrine glacée
Pas de poum, pas de tac
Juste un grésillement,
Un peu comme un ampli à lampes
Le froid se fait plus fort
Plus saisissant, plus agressif
La peau se tend, proche de la rupture
Surface rêche, sur un sang bouillonnant
La pompe se relance, de plus en plus vite
Le flot se fait plus fort
Un déluge inonde ses veines
Ses artères enflent, à en exploser.
"Il est amoureux?
Possible, mon pauvre vieux
A-t-on jamais vu un vieux glacier
fondre pour telle beauté?"
Juste un poum, suivi d'un tac
Répétons çà à l'infini
Juste le temps d'une vie
Dans sa poitrine glacée
Pas de poum, pas de tac
Juste un grésillement,
Un peu comme un ampli à lampes
Le froid se fait plus fort
Plus saisissant, plus agressif
La peau se tend, proche de la rupture
Surface rêche, sur un sang bouillonnant
La pompe se relance, de plus en plus vite
Le flot se fait plus fort
Un déluge inonde ses veines
Ses artères enflent, à en exploser.
"Il est amoureux?
Possible, mon pauvre vieux
A-t-on jamais vu un vieux glacier
fondre pour telle beauté?"
mercredi 10 décembre 2008
Achromie
Un jour, sans prévenir, sans faire-part,
la lumière fut, mais juste en blanc et noir.
Des centaines de gris, à perte de vue.
Le monde perdait-il la vue?
Le paysage se déprimait,
se comprimait en contraste,
en saturation, en niveau de gris.
Du blanc et du noir, mélangé à l'infini.
Que se passait-il?
Où était passé le ciel bleu du matin passé?
Le monde ne rêvait pas,
hier, ce n'était pas comme ça!
Le lendemain, rien ne changea
Le jour suivant non plus.
La situation perdura
Quelques éons de plus.
Un jour, un homme apparut
dans son sac, un arc en ciel,
Des pastels, des encres,
Et dans son regard, le souvenir du monde déchu.
Il alla au bout du monde,
là où il pouvait toucher le ciel
et patiemment, une à une,
il rendit au monde ses couleurs.
la lumière fut, mais juste en blanc et noir.
Des centaines de gris, à perte de vue.
Le monde perdait-il la vue?
Le paysage se déprimait,
se comprimait en contraste,
en saturation, en niveau de gris.
Du blanc et du noir, mélangé à l'infini.
Que se passait-il?
Où était passé le ciel bleu du matin passé?
Le monde ne rêvait pas,
hier, ce n'était pas comme ça!
Le lendemain, rien ne changea
Le jour suivant non plus.
La situation perdura
Quelques éons de plus.
Un jour, un homme apparut
dans son sac, un arc en ciel,
Des pastels, des encres,
Et dans son regard, le souvenir du monde déchu.
Il alla au bout du monde,
là où il pouvait toucher le ciel
et patiemment, une à une,
il rendit au monde ses couleurs.
mardi 25 novembre 2008
Twinkle, Twinkle...
Je le vois,
Il est à ma fenêtre,
Le soir, quand je rentre,
Il me suit.
Il réapparait tous les ans,
Quand le ciel se fait terne,
Et quand l'air se fait glacial.
Il observe.
Et dans six mois,
Il aura disparu,
Traquant de nouvelles proies,
Sous d'autres latitudes...
Tel un phare allumé
Au coeur d'une mer d'encre
entre les deux équinoxes,
Orion le chasseur veille.
Il est à ma fenêtre,
Le soir, quand je rentre,
Il me suit.
Il réapparait tous les ans,
Quand le ciel se fait terne,
Et quand l'air se fait glacial.
Il observe.
Et dans six mois,
Il aura disparu,
Traquant de nouvelles proies,
Sous d'autres latitudes...
Tel un phare allumé
Au coeur d'une mer d'encre
entre les deux équinoxes,
Orion le chasseur veille.
jeudi 13 novembre 2008
Dites?
De la poussière d'étoile,
et une odeur de cramé
Dites, dites,
Quand le sommeil s"est fait la belle,
Les rêves en font-ils de même?
Il reste quoi en fait, après tout çà?
Dites!
Ça sent bizarrement, par ici!
Un peu comme si on avait embrasé
Des choses qu'on voulait laisser cacher!
Dis,
il reste quoi de nous, en fait?
De la poussière d'étoile,
et cette odeur de cramé.
et une odeur de cramé
Dites, dites,
Quand le sommeil s"est fait la belle,
Les rêves en font-ils de même?
Il reste quoi en fait, après tout çà?
Dites!
Ça sent bizarrement, par ici!
Un peu comme si on avait embrasé
Des choses qu'on voulait laisser cacher!
Dis,
il reste quoi de nous, en fait?
De la poussière d'étoile,
et cette odeur de cramé.
lundi 10 novembre 2008
Rewind
mercredi 22 octobre 2008
Through Glass
dimanche 31 août 2008
Last Day
Il n'est pas venu,
Aucun appel, aucun message
Un bon vieux lapin à l'ancienne
Enfoiré de sommeil...
Je l'ai attendu des heures durant... J'ai vu les chiffres défiler sur mon réveil, les uns après les autres. Les minutes s'égrainer, coulant entre les pattes des béhémoth horaires, esquivant leur lourde démarche, dans une synchronisation parfaite.
L'indigo a tourné orange, et la grande boule de feu s'est manifestée.
Le ciel a chauffé, les ampoules ont pété une par une, faisant bruler le royaume d'Uranus. La neige est tombée, dans son jardin, et tout est devenu blanc. L'air s'est tiédi, les sons se sont fait plus forts, les piaillements plus nombreux.
Encore une nuit sans nuit.






Un bon vieux lapin à l'ancienne
Enfoiré de sommeil...
Je l'ai attendu des heures durant... J'ai vu les chiffres défiler sur mon réveil, les uns après les autres. Les minutes s'égrainer, coulant entre les pattes des béhémoth horaires, esquivant leur lourde démarche, dans une synchronisation parfaite.
L'indigo a tourné orange, et la grande boule de feu s'est manifestée.
Le ciel a chauffé, les ampoules ont pété une par une, faisant bruler le royaume d'Uranus. La neige est tombée, dans son jardin, et tout est devenu blanc. L'air s'est tiédi, les sons se sont fait plus forts, les piaillements plus nombreux.
Encore une nuit sans nuit.






mercredi 20 août 2008
Wish You Were Here
Déjà un an... Déjà un mois...
Une perte... Une découverte...
Retour éclair sur Londres.
Rapide coup d'oeil.
Le déclencheur mitraille. Et sur les 500 photos, 3 qui sortent du lot...



Le reste est là: Londres 2008
Retour éclair sur Londres.
Rapide coup d'oeil.
Le déclencheur mitraille. Et sur les 500 photos, 3 qui sortent du lot...



Le reste est là: Londres 2008
dimanche 13 juillet 2008
Starlights
mercredi 18 juin 2008
Lueur
Juste une fois de plus,
Ce vieux coeur a battu.
La roche s'est lentement fissurée,
Libérant la chair à vif,
Le sang se ruant dans l'inerte,
Provoquant un spasme.
Un second le suivit,
Puis un troisième!
Bientôt, c'est un concert
De percussions cardiaques!
Le corps ne tient plus!
Les spasmes le secouent!
Des milliers de lucioles s'envolent,
Dans le fond de ses yeux!
Puis tout s'arrête,
Le fracas se tait.
Plus de spasmes, plus de bruit,
Il reste là, fixant ses yeux.
Il se perd en eux,
Dans ses yeux de Tourmaline...
Si je pouvais retomber amoureux... Rien qu'une fois... Juste pour voir comment ça fait, quand ca se passe bien...
Ce vieux coeur a battu.
La roche s'est lentement fissurée,
Libérant la chair à vif,
Le sang se ruant dans l'inerte,
Provoquant un spasme.
Un second le suivit,
Puis un troisième!
Bientôt, c'est un concert
De percussions cardiaques!
Le corps ne tient plus!
Les spasmes le secouent!
Des milliers de lucioles s'envolent,
Dans le fond de ses yeux!
Puis tout s'arrête,
Le fracas se tait.
Plus de spasmes, plus de bruit,
Il reste là, fixant ses yeux.
Il se perd en eux,
Dans ses yeux de Tourmaline...
Si je pouvais retomber amoureux... Rien qu'une fois... Juste pour voir comment ça fait, quand ca se passe bien...
mercredi 7 mai 2008
Dans mon café préféré
Dans mon café préféré
On se rassure on se cause
On réinvente le monde
Et quand on finit la soirée
On est sûr d'une seule chose
C'est que la terre est ronde
Dans mon café préféré
On se sent fort et on gueule
Coûte que coûte
Et quand on repart un peu bourré
Une fois dehors on est tout seul (...)
http://www.myspace.com/groupevolo
Je suis juste fan... Pas que pour cette chanson, mais de l'ensemble de leur oeuvre, pour la justesse du texte, le jeu des deux guitares, et tout ce qui évoque des choses dans tout ce gloubi-boulga sonore.
C'est pas que je boive quand je pleure
Mais c'est plutôt que je pleure peu
C'est pas que j'arrête d'avoir peur
Mais quand je bois je me sens mieux
C'est pas que je ris quand j'ai bu
C'est pas que j'aime vivre ainsi
Mais ça m'aide depuis qu'il y a plus
Grand chose de tripant dans ma vie (...)
mercredi 30 avril 2008
Une nuit de plus en moins
Elle me sourit,
Elle court vers moi,
Je la sers dans mes bras,
Aussi fort que je le peux.
On reste comme ca un moment,
Quelques minutes, quelques heures,
Je lui avoue que je l'aime,
Puis elle m'embrasse, d'un baiser glacé.
C'est alors que je me réveille.
Encore ce putain de rêve.
Je suis toujours dans cette réalité,
Celle qu'elle a quittée...
Elle me sourit...
Dans mes rêves,
Au plus profond de mes nuits,
Elle me sourit...
Elle court vers moi,
Je la sers dans mes bras,
Aussi fort que je le peux.
On reste comme ca un moment,
Quelques minutes, quelques heures,
Je lui avoue que je l'aime,
Puis elle m'embrasse, d'un baiser glacé.
C'est alors que je me réveille.
Encore ce putain de rêve.
Je suis toujours dans cette réalité,
Celle qu'elle a quittée...
Elle me sourit...
Dans mes rêves,
Au plus profond de mes nuits,
Elle me sourit...
dimanche 13 avril 2008
The Waves III
The Waves II
Le plus étonnant, dans toute cette affaire, c'est que j'ai découvert une chose importante sur moi même: Je suis incapable de faire de la couleur en journée. Je déteste la façon qu'ont les couleurs de venir polluer le sujet. Le noir et blanc me permet de garder le plus important, la présence, et rien ne vient détourner l'attention.
Par contre, la nuit, c'est une autre histoire...



Par contre, la nuit, c'est une autre histoire...
The Waves
Ca faisait longtemps... Attrapper l'appareil, se promener, photographier ce que l'on souhaite, sans réfléchir...
Et une fois rentré chez soi, on jette tout, parce que rien n'est bon, on ne sait plus pourquoi on a pris telle photo, ce qui nous avait interessé, tout part, disparait dans un tas de papier numérique.
Et parfois, on s'en souvient. Et on garde beaucoup de choses.



Et une fois rentré chez soi, on jette tout, parce que rien n'est bon, on ne sait plus pourquoi on a pris telle photo, ce qui nous avait interessé, tout part, disparait dans un tas de papier numérique.
Et parfois, on s'en souvient. Et on garde beaucoup de choses.
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